DANIEL MAZZONE
Biographie
Issu d’une famille d’artistes canadiens, il a baigné dans un monde de concepts et d’expressions visuelles. Sa mère était professeur d’art, et Mazzone s’est particulièrement intéressé à la composition et à la production de vitraux dès son plus jeune âge. L’exploration juvénile de ses talents artistiques a été mise de côté lorsqu’il est devenu sans-abri à l’âge de 15 ans. Cinq ans plus tard, une fois remis sur pied, Mazzone s’est efforcé d’explorer à nouveau ses véritables passions. Ayant passé tant de temps dans la rue, Daniel avait l’impression que les gens qui passaient à côté de lui jugeaient le sans-abrisme et les sans-abri, les considérant comme des drogués ou des paresseux. Or, la triste vérité est que la plupart d’entre eux souffrent de problèmes de santé mentale et de maltraitance à la maison. Daniel a toujours pensé qu’il serait bien que chacun ait une partie de l’histoire de sa vie sur la peau, comme un tatouage. Ainsi, lorsque les gens vous regarderaient, ils verraient ce que vous avez traversé et auraient ainsi une meilleure compréhension de vous. Une vie sans jugement. Mazzone a insufflé ce concept dans son art. Lorsqu’il crée, il veut que ses œuvres ressemblent à des vitraux, comme le travail de sa mère. Remarquez les lignes noires épaisses dans l’œuvre et la séparation des articles dans le visage pour refléter l’aspect des lignes soudées au plomb pour ressembler à un vitrail. Les couleurs vives des œuvres donnent l’impression que la lumière du soleil est poussée à travers. Plus important encore, Daniel utilise le concept de raconter des histoires à travers la peau de ses personnages. Daniel termine toutes ses œuvres avec plusieurs couches
